" Faute de Regard "
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Sensible immersion par & pour la jeunesse
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Écriture : Sarah Fourage
Mise en Scène : Agathe Arnal
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Avec : Brice Carayol et les élèves du collège du Salagou : Louis Nougé-Caznave, Rayan Bec,
Quentin Lièvre ,Eptissem Hachelef, Zoé Péro, Mathias Larroque, Lisa Garcia, Aurane Roussey, Julien Bédia, Léna Ollier, Flavien Larroque, Ambre Maeght. Merci à toute l’équipe de direction,
professeurs, personnels et surveillants du collège du Salagou
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En partenariat avec le Sillon - " Scène Conventionnée d'Intérêt National Art en Territoire " (34)
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De manière identique à « La Vie est-elle plate ? », pièce écrite pour l’adolescence à partir de récoltes de témoignages de 31 élèves interviewés
au cours d’une résidence d’infusion qui s'est déroulé du 9 au 13 octobre 2017 et jouée en mars 2018 pour 4 représentations au collège.
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" Faute de regard " : Ce titre provient de l’observation, en cours de sport, d’une course de relais au collège du Salagou à Clermont l'Hérault (34). A partir d’une semaine d’infusion dans l’établissement, à l’invitation du théâtre du Sillon, nous avons pu retourner en 3ème et 4ème, interroger les élèves d’après un questionnaire sur leur quotidien et leurs aspirations. Nous avons arpenté, recueilli des paroles, des bribes de vie, échangé avec quelques « adultes » au milieu de ce tourbillon vital d’un collège de 800 élèves. Une brève pièce, écrite pour une douzaine d’entre eux- choisis tout d’abord pour leur envie de faire partie de l’aventure- est née. La forme est chorale. Au début de l’histoire, une mauvaise chute dans les escaliers des estrades, et le chœur s’emballe. Règlement de compte ? Vengeance ? Histoire de cœur ? Autour de 3 personnages que l’on ne voit jamais, le questionnement bat son plein : questions d’adolescence, mais aussi d’existence.
La compagnie Délit de Façade souhaite être au plus près de la jeunesse pour lui offrir un récit inédit sur le monde d’aujourd’hui. Être connecté avec les adolescents autrement que virtuellement, être en présence d’un auteur vivant, provoquer la rencontre. A cette occasion, Agathe Arnal et Sarah Fourage ont vécu au rythme des collégiens.
Si « Faute de regard » évoque le harcèlement, la violence et les rapports garçon/fille, il s’agit aussi d’évoquer la rumeur et la nécessité collective, de se raconter des histoires.
